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Une belle première : l'Île d'Oléron



Rappel historique :


L’île d’Oléron était une sorte de forteresse protégeant l’estuaire de la Charente et sa rade où mouillaient l’escadre de Rochefort et tous les navires dit « En quarantaine » arrivant des colonies. En face, l’île d’Aix et l’île Madame avaient le même rôle. Dans ces trois îles se trouvaient de nombreuses garnisons d’infanterie de ligne, d’artillerie, de marine, de gardes nationaux, de gardes côtes et enfin de dépôts d’unités dite « disciplinaires ou réfractaires ».

La Navy tentait souvent des incursions sur ces îles dans le but de détruire les batteries côtières, les moyens de communications tels que les télégraphes Chappe, piller les fermes du littoral pour se procurer de l’eau, des volailles, porcs et autres provisions, voire faire prisonnier quelques marins pêcheurs dans le but de leur soutirer des informations sur le type de navires dans l’arsenal etc. La citadelle d’Oléron était hérissée de canons et comprenait une garnison de soldats de tous corps.




Notre compte-rendu de la sortie :

« L’île d’Oléron, bout de terre visible en Charente Inférieure. N’ayez crainte, la flottille n’eut point à ramer jusqu’à ce lopin de terre flottant sur l’océan. Les matelots du Garde Chauvin s’y rendirent via un pont relativement grand qu’ils n’eurent pas à construire. Trois jours étant un peu insuffisants, même pour des pontonniers « aguerris » et « professionnels » du GC. Après avoir monté le campement dans « l’ouvrage à cornes » au sein de la citadelle, sous un radieux soleil accompagné d’une légère brise de mer, la pluie vint s’inviter timidement au début, pour s’installer définitivement jusqu’au dimanche matin, ce qui ne perturba point l’ambiance du bivouac.

Dès le samedi matin, après la « Diane » au tambour, et le petit déjeuner. Chaque section se vit attribuer une mission pendant que les fourriers équipaient les nouveaux conscrits Julian dit « La Marée » et Pierre, tous deux venant de Bretagne. Après un « décrassage » matinal des articulations grâce aux exercices de « l’école du soldat », devenu « footing » de nos jours.

Nota : Il ne faudrait pas qu’un parti d’Anglois profite de l’engourdissement des soldats pour détruire des installations portuaires.

Après le réchauffement des corps, des patrouilles d’OMM sont envoyées sur les remparts et sur la côte. Aucune voile suspecte à l’horizon ni d’habits rouges sur l’île d’après les rapports transmis au commandant.

Pendant ce temps, les matelots de flottille s’exercèrent au maniement du sabre d’abordage remplacé pour la circonstance par de sabres de bois, dont deux furent détruits durant les assauts. Le Quartier Maître Lapérouse dit « M’enfin ! » n’étant responsable d’aucune destruction le matériel, cette fois ! D’autres tentèrent de sortir un son lors des exercices au sifflet de bosco, sous la bienveillante surveillance de l’Enseigne de vaisseau Bertrand dit « La Grenade », vieux loup de mer, commandant le détachement du 44ème de Flottille.

La Marine française n’avait qu’une seule barque disponible pour l’ensemble du littoral atlantique, hélas, nous fûmes contraints d’annuler l’exercice de nage prévu de longue date, une subite avarie étant survenue à la « canonnière ». Heureusement l’amiral Anglais Nelson ne fut pas mis au courant de l’incident. Ouf ! Afin de détourner l’attention des Anglois, notre artillerie de marine fit tonner « LE » canon (le seul canon de marine disponible du littoral atlantique). A noter que le Maître canonnier Tire-Bourre décline toute responsabilité sur l’état de la citadelle dont les ruines attestent d’un bombardement fait intentionnellement par des Anglo-Saxons à une autre époque. A l’occasion des exercices de tirs au canon, plusieurs personnes ayant manipulé le « boutefeu », dont une dame, furent « baptisées » au noir de carbone, selon la tradition et les rites du GC.

Durant l’après midi, un détachement se rendit au cimetière de la cité afin d’honorer le souvenir du capitaine PAQUETTE, soldat d’Empire ayant participé à de nombreuses campagnes de 1808 à 1815, en la présence de quelques membres du Conseil municipal et d’associations locales. Une salve « A blanc » fut tirée sur la place du marché. »



 

Un remerciement tout particulier à la Mairie du Château d’Oléron, qui a autorisé cette petite manifestation dans sa citadelle et son chaleureux accueil par l’intermédiaire de Mme Imbert et de nos camarades du GC Marc Louvel dit La Touline (Organisation technique) et Daniel Delavoix, (Recherche de paille), matière si rare sur cette île.


 


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